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Aéroport International Gnassingbé Eyadema, un levier essentiel de l’économie et de l’attractivité du Togo

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Inaugurée le 26 avril 2016, la nouvelle aérogare de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) est le nouveau visage de la modernité du Togo. Fruit de la coopération sino-togolaise, les travaux de sa construction lui ont permis d’avoir aujourd’hui une superficie de 21000 m², elle comporte trois (3) niveaux, un départ, une arrivée et un transit. Elle dispose de cinq (5) passerelles télescopiques opérationnelles, onze (11) postes de stationnement avion, trois (3) bornes d’enregistrement libre service, quatorze (14) postes d’immigration, d’une équipe médicale dynamique, des restaurants et cafeterias bien équipés et sécurisés. L’AIGE a, à ce jour, vingt quatre (24) banques d’enregistrement et un parking avion aménagé pour accueillir quinze (15) appareils gros porteur. Pour ces travaux qui ont duré quatre (4) ans, au total trois cent (300) Chinois et cent (100) Togolais ont travaillé sur le chantier.

« Ce joyau technologique va propulser durablement le Togo dans l’ère de la modernité », avait convenu le ministre en charge des transports Ninsao Gnofam lors de la réception de l’ouvrage. C’est dire aujourd’hui, la grande aubaine qu’offre l’AIGE à l’Etat togolais sur les plans économique, touristique, …, et surtout en matière d’employabilité présente et future.

Le nouveau caractère moderne de l’AIGE permet aujourd’hui aux usagers de s’éviter certaines corvées du passé. C’est le cas des passerelles télescopiques qui leur évitent d’affronter le soleil dès leur descente de l’avion. Certaines procédures ont également été accentuées, sans parler des mesures de protection et de sécurité renforcées.

D’un coût global de 75 milliards de F CFA, prêt octroyé par l’Exim Bank de Chine à un taux d’intérêt satisfaisant d’après le directeur général de l’ Agence Nationale de Aviation Civile (ANAC), le colonel Gnama Latta, la nouvelle aérogare de l’AIGE rend désormais le trafic plus fluide et sûr, et a permis d’accroître considérablement la capacité d’accueil de l’aéroport qui passe de 700000 usagers à 2, 5 millions par an.

Sa rénovation n’est pas le fruit d’un hasard, mais d’une vision plus noble, la relance de l’économie togolaise, celle de faire du Togo, le carrefour d’antan qu’il était en matière de tourisme, de commerce. Le nouveau terminal du Port Autonome de Lomé, le Radison Blu, bref, les travaux rentrant dans le projet des grands chantiers rentrent dans vision globale. Se pose aujourd’hui la question de valeur ajoutée de l’AIGE. Sur la question, M. Natchaba Kanka-Malick, le directeur général de la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), organisme chargé de la gestion de l’AIGE, ne se fourvoie pas, conscient de la mission à lui confiée à la tête de la SALT.

« La croissante moyenne est de 5% et nous ambitionnons faire mieux. Pour cela, nous devons être plus dynamique, plus agressif et chaque jour rechercher le moyen de créer une synergie avec nos partenaires. De façon concrète notre aéroport affiche un taux de croissance de trafic intéressant, environ 13%. L’aéronautique grâce notamment à la modernisation de l’infrastructure sera un levier essentiel pour l’attractivité du Togo », a- t- il confié dans AERO INFO, un magasine spécialisé de l’AIGE.

Il a également éludé les prochains enjeux économiques de l’AIGE ainsi que la question de l’emploi. Il s’agit donc pour le Togo, à travers cette nouvelle aérogare, de renforcer la position de hub de Lomé, afin d’en faire une plateforme logistique en Afrique de l’Ouest tant dans le secteur portuaire qu’aéroportuaire.

Avec cette projection d’une nouvelle ère, des études et recherches ont montré que l’AIGE aura un manque de 200000 pilotes et 400000 agents de maintenance qualifiés d’ici 2025. Une grande opportunité pour la jeunesse togolaise, de se positionner déjà dans cette filière à travers le suivi d’une formation adéquate et de qualité. Un plan de développement des ressources humaines doit donc être concocté, en tenant compte des enjeux liés à cette grande vision.

Pour garder ce cap, l’AIGE a par ailleurs besoin d’une maintenance haut de gamme, Un cabinet d’interprètes, d’un prestataire qui a toujours su faire ses preuves sur le continent. Les pièces de rechanges, les prestations de service,…de qualité pour un aéroport de haut standing. Certaines structures en la matière ne sont pas à négliger. A titre d’exemple, nous pouvons parler de la centrale d’achat française René Descamps International (RDI), qui depuis plus d’une quarantaine d’années s’implique davantage dans l’aéronautique, l’équipement des aéroports et dans le développement du continent.

Société commerciale basée en France  09 rue Corneille-92120 Montrouge tel : 33 1 46 57 80 80 – FAX : 33 1 46 57 80 54, rdi@rdifrance.com, La RDI est RDI s’est spécialisée dans le négoce international,  l’import-export et la facilitation de l’approvisionnement des sociétés. Elle opère dans les domaines de l’aéronautique, le ferroviaire, le portuaire, la téléphonie, les équipements des hôpitaux et laboratoires, hôtel et restaurants, pour ne citer que ceux là. Depuis six (6) ans, elle expérimente d’ailleurs une nouvelle forme de responsabilité sociétale à travers les prix d’excellence qu’elle décerne aux acteurs  méritants, assurant du coup une bonne relève dans bon nombre de secteurs porteurs, essentiels à l’économie du Togo et du continent.

La relance économique est l’idée majeure qui sous tend également la rénovation de l’aéroport de Niamtougou, dont beaucoup minimise la valeur ajoutée à l’économie nationale. Nous y reviendrons.

Démocrate