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Flou, opacité tentative d’association forcée, absence d’agrément, la CCIT n’a jamais été associée à la FOADDIP : l’ESMC, la nouvelle trouvaille de Sama Essohamlo pour arnaquer les Togolais ?

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« Nous ne nous engageons pas du tout dans la promotion des activités de l’ESMC. Nous sommes une institution émanant du ministère de commerce et de la promotion du secteur privé, nous ne pouvons engager de telles actions sans des préalables. Nous avons des opérateurs économiques au sein de notre institution qui sont crédibles et fondent des espoirs en nos actions. Nous ne feront rien donc à la CCIT sans voir la crédibilité des activités des opérateurs économiques qui nous sollicitent », a déclaré ce jeudi 08 février, Germain Méba, président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Togo (photo table).

C’était au cours d’une rencontre avec la presse où le président de la CCIT a fait par de sa désolidarisation totale ainsi que celle de l’institution qu’il préside, des activités de la plateforme de l’Entreprise Social du Marché Commun, la nouvelle trouvaille de Sama Essohamlo (photo interview), porteur de l’ex Redemarre.

Sollicitée en effet afin d’assurer la gestion de la plateforme de la production commune de la Fédération des Organisations Associatives pour le Développement Durable qui Intègre le Peuple (FOADDIP), la CCIT a posé trois conditions majeures notamment la mise à disposition d’un descriptif complet du fonctionnement de la plateforme et exposant un schéma concret, les différents agréments nécessaires à l’exercice de telles activités, et enfin les résultats de l’enquête conduite sur l’ancienne structure du même Sama Essohamlo dénommée Redemarre.

Pour toute réponse, la CCIT n’aurait reçu des responsables de l’ESMC qu’une copie d’une décision de justice qui blanchit Redemarre et  un rapport de réunion au sein de la BCEAO avec une délégation de l’ESMC., ce qui ne constitue en rien les fondamentaux d’une structure qui exerce sur toute l’étendue du territoire.

Une telle entité opérant sur toute l’étendue du territoire devrait disposer d’autorisation du ministère de l’économie et des finances et autres certifications, ce qui ne serait pas le cas.

Le clou des méthodes de gangster a été l’élection de Germain Méba, le 30 janvier dernier à la tête de la FOADDIP, à son insu, alors même que l’intéressé était en voyage et qu’aucun membre de son institution n’était présent à la cérémonie qui a enregistré la participation de plus de 3000 délégués venus de tout le Togo.

« J’ai été sidéré de découvrir dans la presse internationale que je suis le président du conseil d’administration d’un organe dont je n’ai même pas connaissance », s’est exclamé le président de la CCIT.

Face à tout cela et tout en réitérant sa ferme volonté à accompagner, représenter et soutenir tout projet des acteurs du secteur privé favorisant une économie forte et contribuant à la réduction de la pauvreté, la CCIT se désolidarise totalement des activités de la plateforme de l’ESMC et a jud=gé caduques tous les actions, suggestions et propositions faite à cette entreprises dans le cadre de leurs premières discussions.

Le vin tiré, la question qu’il y a lieu de poser aujourd’hui est de savoir sur quelle base fonctionne l’ESMC. Serait-ce la nouvelle arnaque trouvée par Sama Essohamlo pour dépouiller les pauvres Togolais dont les méninges sont toujours fraichement remplis de l’épisode Redemarre ?

Interrogé sur la question le président de la CCIT a préféré jouer à la carte de la prudence.

«Je n’ai pas compétence à dire que c’est de l’arnaque, les autorités compétentes sont là pour cela. En plus les adhérents y vont de leur propre chef et il leur appartient de tirer leurs propres conclusions ; cependant, il est clair que beaucoup de Togolais aiment le gain facile. Le petit entrepreneur que je suis à appris à gagner sa vie petit à petit et à se battre. », a répondu l’homme.

Que se cacherait-il réellement derrière cette nouvelle entreprise de l’ESMC ? L’inquiétude taraude déjà plusieurs esprits avisés tellement les gains miroités sont trop surréalistes et faciles. Le flou et l’opacité qui caractérisent les démarches de l’ESMC ne sont plus à présenter tandis que la très onéreuse campagne médiatique menée par l’entreprise devrait également être pointée du doigt.  La tentative d’association forcée de la CCIT à cette douteuse entreprise ne laisse rien sentir de bon quand l’on connait le récent passé des activités de Sama Essohamlo  et nombreux sont les Togolais et membres de cette nouvelle entreprise qui attendent des éclaircissements.

Démocrate

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